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Devenir chef mécanicien sur un traversier

Journal de bord

Devenir chef mécanicien sur un traversier

Être chef mécanicien pour la Société des traversiers du Québec, c’est pour Jim une aventure quotidienne qui lui permet de travailler sa débrouillardise, de se sentir utile sur un bateau et de revenir à la maison chaque soir.

Découvrez son quotidien et laissez-vous inspirer par son histoire.

Ma troisième journée consécutive de congé se termine bien. Ma copine et moi, on revient d’aller promener notre labrador Mousse aux abords de la rivière Saint-Maurice à Trois-Rivières. Je ne me lasse pas d’être près de l’eau.

Demain, je débute une série de 2 journées de travail de jour. La météo s'annonce belle pour faire la route entre Trois-Rivières et Saint-Ignace. J’arrive toujours juste à temps pour prendre le traversier pour me rendre à Sorel-Tracy, où mon shift de 12h débute sur le NM Jos-Deschênes, l’un des traversiers reliant Sorel-Tracy — St-Ignace-de-Loyola.

En arrivant, je descends immédiatement dans la salle des machines pour saluer le chef mécanicien de nuit avant qu’il ne termine son quart. Pendant la traverse qui dure 15 minutes, il me communique les choses importantes à savoir, ce qui me permet de prendre mon café en attendant de prendre mon quart.

Ensuite, je débute ma journée en faisant une inspection visuelle des machines et des autres équipements pour voir si tout semble bien fonctionner. Ce que je ferai à nouveau à plusieurs reprises durant la journée. À chaque fois, je m’assure que chaque machine soit bien vérifiée. Il m’arrive de faire quelques entretiens et réparations des machines durant mon quart, mais l’équipement roule généralement assez bien sur un traversier.

J’étais d’ailleurs vraiment content d’avoir déniché ce boulot sur un traversier après mes études parce que le rythme de travail y est différent que sur un cargo dans la marine marchande. Et ça me permet de rentrer chez moi tous les jours.

Actuellement, j’ai la chance de travailler avec mon coéquipier, le 2e mécano avec qui j’ai étudié en Techniques de génie mécanique de marine à l’Institut maritime du Québec située à Rimouski. Avec la main-d’oeuvre qui est parfois plus difficile à trouver, les équipes peuvent varier, mais l’ambiance de travail est toujours bonne à la STQ.

Je n’ai pas toujours su que je désirais travailler comme officier mécanicien. Mon père étant dans la Garde côtière canadienne, il rêvait que j’y fasse carrière comme officier de navigation. J’ai pourtant opté pour le programme de génie mécanique de l’IMQ puisque je sentais que ce programme me correspondait plus et que j'y serais très utile.

Je ne peux pas le nier : je n’étais pas très doué à l’école. Certains ont même douté que j’allais réussir. J’ai pourtant fini par obtenir mon diplôme et je suis très fier non seulement d’avoir réussi, mais d’avoir le poste que j’ai aujourd’hui. Mon but maintenant est d'aller chercher mes brevets supérieurs et obtenir un jour ma 1ère classe.

Mes journées ne sont jamais pareilles sur le traversier. Il faut être fort mentalement, être capable de gérer le stress quand l’équipement a besoin de réparation, surtout quand on sait qu'il y a plusieurs personnes qui attendent et comptent sur nous, et, par-dessus tout, rester humble afin de continuer d’apprendre.

Après chaque shift, je rentre à la maison avec le sentiment du devoir accompli et d'en avoir découvert un peu plus sur mon métier, chaque jour.

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