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Braver la distance en étudiant en navigation à l’IMQ

Journal de bord

Braver la distance en étudiant en navigation à l’IMQ

Dominique est née d’une famille où plusieurs membres travaillent dans l’industrie maritime. Originaire des Îles-de-la-Madeleine, c’était un choix évident pour elle de suivre leurs traces.

La réalité n’est toutefois pas la même pour les jeunes qui n’ont pas grandi dans le milieu et qui ne connaissent donc pas les opportunités qui s’y trouvent.

Découvrez le parcours d’une étudiante à l’Institut maritime du Québec (IMQ) et laissez-vous charmer par un domaine des plus stimulants.

J’ai eu la chance de grandir parmi des gens qui travaillent chez CTMA, une compagnie maritime aux Îles-de-la-Madeleine. À l’époque, lorsqu’une occasion s’est présentée pour un poste de serveuse à bord, je n’ai pas hésité. C’est à partir de ce moment que mon parcours en milieu maritime a commencé.

Durant ce job, j’ai eu l’occasion de discuter avec des officiers et des matelots. C’est au fil de nos échanges que j’ai appris sur l’IMQ et les études nécessaires pour devenir officière de navigation.

À peine âgée de 18 ans, je quittais donc le nid familial. 5 heures de bateau et 10 heures de route plus tard, j’arrivais enfin à ma destination finale : l’Institut maritime du Québec à Rimouski.

Ç’a été un gros déménagement, mais je vous garantis que je ne regrette pas une seconde d’avoir fait ce choix.

On ne se fera pas de cachette; il y a des moments où ma ville natale me paraît un peu loin. Mais quand ça arrive, je me rappelle que l’IMQ, c’est un peu comme ma 2e famille tellement on s’y sent bien et qu’on développe des liens forts!

Heureusement pour moi, j’avais déjà fait 2 ans de Cégep avant de m’inscrire au programme de navigation. J’ai donc la chance d’avoir un horaire moins chargé que la plupart des autres étudiants, qui ont entre 7 et 9 cours par session, répartis sur presque 40h du lundi au vendredi.

Les sessions sont bien remplies et il faut être assidu en ce qui concerne les devoirs et les études, car on peut rapidement prendre du retard. Heureusement, l’IMQ offre plusieurs services aux élèves pour nous accompagner dans nos parcours, dont les centres d'aide aux étudiants.

Je suis une lève-tôt qui aime avoir sa petite routine matinale. En temps normal, je me lève aux alentours de 6h30 afin de prendre ma douche et déguster un bon petit déjeuner question de bien débuter ma journée. Puisque j’habite à environ 10 minutes de l’école, j’aime bien m’y rendre à pied afin de bien m’aérer le cerveau avant le début des cours. C’est l’un des avantages de vivre à Rimouski, aussi près du Fleuve.

Évidemment, avec l’arrivée de la pandémie, mon train-train quotidien a un peu changé. J’ai troqué mon rendez-vous habituel à la cafétéria avec mes amis pour quelques heures de sommeil de plus, juste avant le début des cours.

8h00 sonne, je dois me concentrer pour mon premier cours de 50 minutes. Un deuxième suivra après une courte pause de 15 minutes. Habituellement, j’en aurais profité pour sortir dans le couloir pour y croiser mes amis.

Après 4 ans passés à l’IMQ, je peux affirmer que ce que j’aime le plus de cette école, c’est son aspect évolutif. Au début, les cours sont plus faciles, puis s’intensifient au fil de l’apprentissage de nouvelles connaissances. On y apprend une multitude de choses aussi variées les unes que les autres. Par exemple, j’ai eu la chance d’avoir un cours trippant sur la machinerie où j’ai pu apprendre le fonctionnement des moteurs et des circuits hydrauliques!

D’ailleurs, l’un des avantages est que, dans ce programme, il y a rarement de gros travaux de session. Il s’agit plutôt d’examens théoriques ou pratiques, parfois en ligne (Covid oblige!), parfois sur place. On a ensuite la chance de peaufiner nos connaissances sur le terrain grâce aux stages qui nous permettent de perfectionner notre formation.

Car en effet, dans le programme de navigation, il faut aussi compléter 365 jours de temps de mer pour pouvoir passer l’examen oral à Transports Canada. Les stages sont donc des occasions parfaites pour appliquer nos connaissances et valider nos préférences (types de navires et de voyages, par exemple). J’ai d’ailleurs adoré mon stage chez CTMA qui m’a permis de relever de très beaux défis : un jour, pris dans les glaces, il nous a fallu faire demi-tour en Nouvelle-Écosse le temps de pouvoir traverser les eaux!

Bref, comme tout programme, ce n’est pas toujours facile. Certains cours sont exigeants et les horaires sont chargés. Toutefois, avec les amitiés que j’ai tissées et les connaissances que j’ai apprises sur un domaine aussi fascinant que le maritime, je referais le même parcours sans hésiter!

Aujourd’hui est mon jour préféré : je n’ai pas de cours en après-midi! Alors que mes amis devront continuer leur journée avec un cours de base après le dîner, j’en profiterai pour prendre un peu d’air, à l’écart de mon écran. Comme je le disais plus tôt, on a la chance à Rimouski de vivre tout près de l’eau. J’aime bien me promener le long du Fleuve, en regardant la rive de temps à autre en sachant qu’il ne me reste que quelques mois avant de pouvoir y naviguer en tant qu’officière diplômée.

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