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Voir du pays et savourer la vie de matelot

Journal de bord

Voir du pays et savourer la vie de matelot

Lorsqu’on s’intéresse aux métiers du domaine maritime, les possibilités sont innombrables.

Pour Rémy, c’est le métier de matelot qui l’a interpellé. Après avoir regardé une émission qui parlait de navires marchands au Québec à Canal D, Rémy a voulu en savoir plus sur les différents métiers offerts dans le domaine maritime et il a rapidement trouvé le nouveau programme de DEP en matelotage offert à St-Romuald. La suite est une aventure qui ne semble pas près de s’arrêter.

Découvrez son quotidien et laissez-vous inspirer par son histoire.

Après ma formation, on m’a tout de suite référé chez Groupe Océan. On voyait en moi un bon potentiel et un fit naturel avec cette entreprise. Et je ne peux pas dire qu’on s’est trompé.

Dès le départ, ils m’ont informé qu’ils cherchaient des gens prêts à être déployés ailleurs au Canada et j’étais partant pour aller n’importe où. C’est ce qui m’a amené en Colombie-Britannique, puis qui m’amènera dans l’Est du Canada dans quelques temps. Pour certains, ce genre de changement peut être un frein, mais moi, j’adore cette flexibilité qui me donne la chance de voir du pays.

En ce moment, je suis sur un horaire de six semaines de travail et ensuite, j’ai deux semaines pour me reposer et profiter de tout ce que la province a à offrir. Je fais essentiellement des shifts de nuit : je commence à 17h et termine à 5h le matin, ce qui me fait des bonnes journées de douze heures. Ça peut paraître long, mais je le vois comme un marathon et j’adore ce que je fais.

Puisque nous sommes loin de chez nous, on est hébergés dans un hôtel situé au bord de l’eau. Comme ça, on n’a pas à se soucier de l’hébergement ou du trafic, ce qui est génial!

Comme je suis quelqu’un d’assez simple, je me lève généralement vers 16h. Je fais mon lunch et je suis prêt à attaquer ma nuit de travail. Je descends dans le lobby où une navette s’assure de venir chercher notre équipe de 8 personnes. Le véhicule nous amène au port où un bateau viendra nous chercher avec l’équipe de jour qui finit son shift.

Avant de quitter, ils nous expliquent ce qui a été fait dans la journée. Comme ça, on sait s’il y a eu des problèmes et s’il y a de l’équipement à réparer ou à surveiller. On embarque ensuite sur le bateau qui nous amènera à la barge stationnée sur l’eau, où on travaille. Cette ride-là, qu’elle dure 5 ou 30 minutes, je la savoure à chaque instant. Sur l’eau, entouré de montagnes, il n’y a pas de meilleure vue.

Une fois arrivés, on s’assure de faire l’inspection des lieux et des machines pour vérifier ce qui doit être fait/arrangé, vérifier les génératrices (car c’est ça qui fournit l’électricité) et préparer l’équipement pour ne pas avoir de surprises pendant notre shift. Comme le soleil se couche tôt pendant les mois d’hiver, il n’est pas rare qu’il fasse déjà nuit lorsqu’on commence nos opérations.

Essentiellement, notre équipe s’occupe d’amener des roches au site de construction pour les mettre dans l’eau afin de construire la route actuellement en cours. Je m’assure donc que nos chargements soient sécuritaires. Comme il fait noir, je suis aussi les « yeux du capitaine » afin qu’il puisse bien naviguer. Sinon, je m’assure aussi que le bateau et la barge soient toujours propres et sécuritaires. Je dois aussi faire le tour des génératrices afin qu’elles aient toujours assez d’essence. C’est notre seule source d’électricité donc on ne peut pas se permettre qu’elles arrêtent de fonctionner. Enfin, puisque j’agis un peu comme le bras droit du capitaine, je l’assiste pour tout ce qu’il a besoin.

En gros, je suis un homme à tout faire, mais sur l’eau! Et j’adore ça.

On travaille toujours en équipe et c’est essentiel d’avoir une chimie et une confiance constante envers ses coéquipiers.

Lorsque la nuit se termine, il m’arrive d’être un peu fatigué, mais normalement, je me sens bien! Souvent, lorsqu’on revient à l’hôtel, on va prendre une bière ou déjeuner en équipe avant de se quitter.

Personnellement, je n’échangerais pas mon métier pour rien au monde. Je travaille pour une entreprise incroyable et j’ai la chance d’être sur l’eau et de voir des paysages à couper le souffle à tous les jours. J’ai la chance de toucher à plusieurs choses et mon quotidien est toujours différent.

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